
« Nos étoiles ont filé » d’Anne-Marie Revol.
J’ai tout de suite eu envie de le lire, après avoir lu le post de chocolataddict. Le soir même, je me rendais à la médiathèque et j’ai pu l’emprunter. Ils avaient le livre et il était disponible (j’adore cette bibliothèque, rappelez-vous Joséphine).
J’ai noté mes impressions au fur et à mesure de ma lecture.
Avant de vous les dévoiler, voici ce qu’on peut lire sur la quatrième de couverture :
Mes étoiles filantes, C'est étrange... Dans le vocabulaire courant, quand on perd son père, sa mère ou ses deux parents, on dit qu'on est « orphelin ». Quand on perd sa femme, on dit qu'on est « veuf ». Ou « veuve », quand c'est son époux. En revanche, quand on perd ses enfants, on ne dit rien. Il n'y a pas de mot pour désigner cet état.
Voici mes impressions :
Jour J -> J’emprunte le bouquin, je le commence le soir même.
J+1 -> MATIN Dégoûtée d'avoir laissé le bouquin sur ma table de nuit, j'ai rien à lire dans le RER. Je n’ai pas versé de larme à l'annonce de la mort des enfants…
SOIR Je reprends la lecture dans mon lit et là c'est les chutes du Niagara, je n'ai pas pu arrêter mes larmes au moment de l'enterrement et l'histoire des deux petits cercueils (je remarque que je me suis mal démaquillée par la même occasion ;-))
J+2 -> Je rentre tard après une soirée filles mais je veux tout de même lire un peu avant de me coucher... Une trentaine de pages lues avec tristesse mais sans sanglots : leur retour à Paris, le voyage à Marrakech et l’âge des filles.
J+3 -> Encore couchée tard après l’anniversaire de mon chéri et de sa sœur mais je tiens à lire quelques pages avant d’aller rejoindre Morphée. L’auteur parle des 1ères séances chez le psy.
J+4 -> Elle retourne au travail dur dur…
J+5 -> Une phrase m’a marqué « Personne ne m’a obligé à vous survivre ».
J+6 -> La fin du livre approche, je n’ai pas trop envie de dévoiler ce qui se passe finalement… Pour celles qui désireraient le lire.
J’ai lu ce livre en sachant que je pouvais passer à autre chose en le « fermant ».
C’est un joli témoignage, les mots sont durs biensûr mais Anne-Marie fait vivre ses filles à travers cette correspondance. C’est également une belle histoire d’amour entre son mari et elle.
Ce fut une belle découverte ! Sur ce, je vais lire un Marc Levy pour changer.
NB : Je vais m'occuper d'acheter des détecteurs de fumée.