(critique ciné) Happily Ever After

jeudi, janvier 28, 2016


C'est Sandrine qui prend les rennes du blog aujourd'hui !

"Pour commencer l’année 2016, Danslapeaudunefille m’a proposé d’aller voir l’avant-première du
film Happily  Ever After de la  réalisatrice Tatjana Božić au Cinéma Le Luminor à Paris. Il y avait la
bloggeuse Maïa Mazaurette (drôle et pétillante) qui nous a présenté le film et a interviewé la
réalisatrice.

Synopsis

Dans un dernier effort désespéré pour sauver sa relation avec l’homme de sa vie, la réalisatrice
Tatjana Božić entreprend un voyage au cours duquel elle rend visite à ses ex. Elle espère ainsi
découvrir ce qui a mal tourné à chaque étape de sa vie amoureuse. Happily Ever After est un portrait
humoristique et sans complaisance, de l’amour aujourd’hui.

Tatjana Božić réalise un film d'exploration de soi où elle raconte ses échecs amoureux. Avec humour, mais sans compromis, elle revient sur ses pas, sa vie et ses relations, sur un ton qui nous amène à
nous identifier avec elle. Dans ce film, j’ai retrouvé une femme forte et influente à Moscou. Elle a beaucoup bourlingué sentimentalement auprès d’hommes pas toujours enclins à s’impliquer, ou qui voyaient en elle la marque décourageante d’une quête… qu’elle-même n’était pas capable de définir... !

Recherche âme sœur désespérément : truculent, bon vivant, et surtout patient...

J’ai trouvé le film drôle, fin et avec des échos assez universels : c’est son autoportrait excentrique.
Elle l’assume complètement  avec une pointe d’égocentrisme. En effet, elle part à la rencontre de ses
hommes du passé, pour mieux comprendre ses échecs et sauver son couple avec Rogier. C’est à partir de la relation avec son compagnon du moment, le Hollandais Rogier, avec lequel elle a
un enfant, que la réalisatrice retrouve ses anciens petits amis. De Moscou, à Hambourg, en passant
par Zagreb et Londres, elle filme ses retrouvailles avec les hommes qui ont partagé sa vie ces vingt
dernières années. C’est sans fard et sans pudeur qu’elle se dévoile ; je l’ai trouvé mélancolique par
moment dans ses échecs peu glorieux, mais cela reste frais dans la fougue sensuelle que ceux-ci
dépeignent.

Son film se présente comme une expédition à travers son passé amoureux. Nous sommes à la
recherche de « l’amour véritable » ; dans le film,  on se demande ce qui est «  vrai » dans une relation amoureuse. Sommes-nous dans une bulle quand on est amoureux ? Et à quel moment la réalité nous
rattrape-t-elle dans la mesure où tout est parasité par les attentes de l’un ou l’autre, et les
divergences entre elles ?


La réalisatrice ne donne pas de réponse définitive : il n'y a tout simplement aucune solution, à moins
d'avoir comme elle, une amie russe qui écrit des livres sur les relations sentimentales  et qui a des
réflexions hilarantes mais tellement justes ! Du moins Tatjana parvient, un peu par inadvertance, à
trouver une partie de la solution : sa relation avec Rogier, toute rose au début, se trouve dans une
sorte d'impasse depuis qu'ils ont un jeune enfant….

Tatjana est née en Croatie, et le fait d’évoquer ses petits amis des quatre coins de l’Europe lui a
permis de montrer les différences culturelles. Cela donne une autre dimension dans l’approche du
film par rapport à son sujet principal. Je pense que ce qui m’a le plus touchée dans son film c’est la liberté d’être fidèle à soi-même, qui est au cœur de cette belle leçon de vie, ivre d’amour et non de sentimentalisme. Cela vaut bien mieux que toutes ces thérapies conjugales sur ordonnance. C'est un film très personnel, et en même temps très ouvert, qui devrait séduire.

Voir la bande annonce sur Allociné

Et vous ? Oserez-vous demander à vos ex quel était le problème ?

Sortie le 03/02/2016 "

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1 commentaires

  1. Je ne connaissais pas du tout cette sortie, il y a pas mal e films que j souhaiterais aller voir, celui là peut aussi être sympa!

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